mercredi 8 septembre 2010

Mort-vivant.

Bombe à retardement.
Démineur ΑΩ.
Temps figé.

Et la douleur cesse.
Le royaume s'agrandit.
Et les princes du monde changent.
La vie dans la chair de la mort et ses finalités.
Je ne suis pas le mort-vivant que vous croyez que je sois.

À l'ombre du péché, vérité: mort éternelle.
Le souffle de Dieu habite même les morts-vivants.
Par grâce, sauvés du jugement d'antan.
À clarté de foi, loin du vil doute sempiternel.

Le poids de la colombe risque de nous pourchasser.
Dans les eaux, le coeur, notre Père, l'a attaché.
Prescience, miséricorde, bienveillance, produits
d'un sublime amour auquel nous fûmes introduits.

Des prunelles de notre orgueil. La mauvaise cousine de l'humilité.
De cette vie facile, faisons le deuil.

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