parce que l'histoire finira, ses balbutiements mentent, comment faire contre les morts qui rampent au plafond, sur les murs et les planchers
parce que tout ceci aura une fin, on attend depuis le début ses terminaisons, la fin, facilement faim de la cessation d'emploi des temps de verbe
parce que raconter s'arrêtera, le tout-présent de ce qui est à venir se vivra dans le corps entier, le corps unique de la masse harmonieuse
parce que les folies humaines font que le salaud, le bourreau et leurs chiens, les comédiens du quotidien, les sans-colonne, les mascottes de l'enfer arrachent la présence aux innocents
demain, l'éternité c'est bientôt
je me tuerai à vous dire les caractères du type alpha, le mâle qui transpire de ses pores de loup, derrière le rempart de son sourire gras
ramper devant ces possédants revient à donner son âme en pâture aux démons
les ravageurs de nos corps se plongent dans leur mare de semence
rendre les armes devant leurs effigies, se taire
fétiches et gris-gris méritent le feu, les images méritent la crémation