samedi 21 août 2010

identités reçues

identités reçues,
bâties,
et jamais détruites au sein des déserts de givre aux horizons, bientôt bétonnés
identités crispées, détonnés
enfouies, dégainées,
contres toutes conjugaisons.

identités renchéries,
épanchées d'unicité,
rotées,
richesses diluées,

traits d'union refusés,
borborygmes,

et les monstres.
Ils bâtissent des portraits
répondent aux questions
et dérèglent des réalités

et les monstres.
Ils assistent aux dévoilements
écoutent les appels
et nagent dans la fiction

Je contemple les constructions
questionne les réponses
et pense les blessures.


Je ne parle ni de moi, ni d'eux qui nient. Le brouillard s'estompe. Les tombes se remplissent, et pourtant la seule qui compte est vide et suffirait à réécrire toute page blanche.

Je regarde, c'est mon devoir.
Chose due, chose faite.
Assis, dans mon mirador
Les barbares s'attaquent aux remparts
Le cours d'eaux qui nous sépare
ne leur impose aucune crainte

La courbe de mes esprits, je les reprend, et les aplanis. Ours et aigles me surprennent. Dans le duel des hommes-enfants. Qu'on me supprime des hymnes honteux; je n'y adhère pas.

7 commentaires:

  1. ta !!! C'est toi qui a écrit ça ? Tu devrais te retrouver dans le livre que Simon m'a offert !!!

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  2. Idées reçues, Oh croyances infondées !
    Ne savez vous pas que la réalité est cachée ?

    Efforcez vous de comprendre,
    Le sens des choses. Surprendre,
    Par la beauté de la vie,
    Malgré les tracas, les soucis.

    Idées confuses, Oh croyances déformées !

    Ces mots sans sens, s’élancent sur la scène sociale
    Triturant, tordant, tard et tôt, la tournure des mots.
    Maux de tête, n’y songez vous pas ?
    Sans cela vous n’y arriverez pas.

    Idées fondées, Oh croyances forgées !

    L’honneur est au suprême, et la crème notre bonheur.
    Ne nous y trompons pas, sur le chemin de la foi,
    Seule les fondement fondés ne fondent pas face aux faiblesses de la vie
    Bien au contraire ; elles renouvellent, transforment et forgent le caractère !


    Une idée reçue, la fatalité des choses
    Une épreuve de moins… une fois de plus…

    C’est si triste de voir les choses que d’un côté.
    Une épreuve de moins, une FOI de plus !


    Sur ce l’ami, ne t’y trompes pas tu n’es pas dans l’oubli !

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  3. identités reçus,
    pauvre poisson qui pu,

    identités renchéris,
    poivre, taupe et wapiti,

    et les monstres,
    ils se font la moue,
    parce qu'a onze,
    c'est plate se rouler dans la boue,

    Je regarde, c'est mon devoir,
    mon grade, c'est clown à la foire...

    Pour toi mon Lukas,
    Je t'aime !

    Mathilde

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  4. Toé Mathilde Chaperon, ta que tu m'fait rire ahahahah!!!

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  5. Mathilde, oh Mathilde, une seule et personne pour te remplacer.

    J'avais jamais cru à une belle-soeur pareil, tu ouvres la bouche et je m'émerveille.

    T'es très drôle.

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  6. Mon beau Lukas...

    Combien je suis fière de toi;;; ce texte, que dis-je ce poème, si bien écrit....Je ne peux que le contempler sans penser...

    Quel "honneur" que celui d'être ta mère.

    Je t'aime mon grand

    Mom xxxxoooxxxx

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