- Avoir besoin de ma créativité
- Vraiment vouloir faire avancer l'entreprise
- Le faire (avec moi préférablement)
- Avoir une machine à café
- Et du café
- Être au courant de mes autres capacités
- Les utiliser
pensées convalescentes
lundi 14 octobre 2013
Ge suie con-scepterr raidacteur
Les sept conditions d'embauche pour que vous soyez éligible à retenir ma candidature:
Libellés :
cloudraker,
concepteur-rédacteur,
cv,
grosse plume,
job,
lukaslafondrivard
Pays/territoire :
Montréal, QC H1W 3A7, Canada
vendredi 29 juin 2012
L'abécédaire du doute
A
comme dans force mais sans les lettres
B
comme dans courage mais sans l'effort
C
comme dans foi mais sans la confiance
D
comme dans doute et tout recommence
A
comme dans toucher mais sans le ciel
B
comme dans avancer mais sans douter
C
comme dans rouages mais sans métal
D
comme dans doute et tout recommence
A
comme dans crainte de l'après
B
comme dans bouger sur place
C
comme dans croupir dans un coin
D
comme dans doute, je sais.
comme dans force mais sans les lettres
B
comme dans courage mais sans l'effort
C
comme dans foi mais sans la confiance
D
comme dans doute et tout recommence
A
comme dans toucher mais sans le ciel
B
comme dans avancer mais sans douter
C
comme dans rouages mais sans métal
D
comme dans doute et tout recommence
A
comme dans crainte de l'après
B
comme dans bouger sur place
C
comme dans croupir dans un coin
D
comme dans doute, je sais.
mercredi 27 juin 2012
Les incidents du parcours
Suivre la voie, tirer les voiles, quitte à se perdre dans la mer numérique de notre époque, si bien que répondre de ses actes devient machinal, comme si les oxymores avaient finalement trouvé un sens pragmatique et assumé leur grand embarras de contradiction.
Paresse active: se lever uniquement dans le but d'aider son prochain, sans attendre quoique ce soit en retour. Faire un lift, rester seul dans la voiture en attendant trois gars affamés, on a le temps d'écouter le propriétaire du Upstairs raconter comment l'essence des salles de jazz à New York manquait à Montréal. Attendre patiemment, puisque tout va bien. Faire un détour vers le Canadian Tire pour acheter la bonne couleur, finalement. "J'ai tout mon temps, dis-je." Je mangerai tout de même de la pizza fraîchement achetée d'ici peu. Attendre dans la section de la peinture où je remarque, malgré tout, la concentration élevée de mélamine. Je n'y peux rien, je remarque les gens.
Observer une impression sur toile pour finalement y dénicher sous des lunettes LE livre qui m'a convaincu de faire autrement pour ma maîtrise. Coming Through Slaughter de Michael Ondaatje. Seule oeuvre littéraire à utiliser la syntaxe jazz, si une telle chose se peut! Je relisais ainsi l'histoire du jazz en quelques instants avec comme point de départ Buddy Bolden, talent incroyable dans l'apenage des Clifford Brown et Miles Davis, folie incluse.
Dire que depuis quelques jours, Élise et moi parlions justement de New-Orleans (Bolden a bien rasé et peigné quelques compatriotes entre deux solos de trompette), que demain débute le Festival de Jazz de Montréal, je ne crois pas aux coïncidences, seulement que beaucoup plus de choses ont une incidence sur nous que nous le croyons.
mardi 15 mai 2012
FANON, ne pas se laisser happer par la noirceur
Brinicle , tu viens dans les eaux troubles. Tu manifestes le puissant JE global contre les NOUS miracles. Le sel dilué de la terre. Se chevauchent les espaces médiatiques qui donnent à voir que la finalité, qui sera évitée, réside dans un engourdissement démentiel. Supplice du doigt glacé, qui pointe du doigt, enfoncant notre thorax comme pour dire: tu es coupable!
NOUS refusons le gel de nos corps, de nos esprits. Nous bougeons, nous crions, nous lisons, nous analysons, nous repoussons mensonges belles paroles hypocrisies. Nous marchons, corps glacés, nous faisons tomber les couches de givre qui nous sont imposées. Attaquez! Nous vous répondrons avec des mots. Ce sera effrayant. Nous l'enfoncerons à coup de pavés, ce Léviathan qui possède et dépossède selon l'humeur de ses disciples. La mer de glace bouge, se fâche, se soulève, s'écrase et plongera cette bête dans les prisons abyssales, crâne fendu, dents cassées, peau arrachée.
mercredi 2 novembre 2011
Début des terminaisons
parce que l'histoire finira, ses balbutiements mentent, comment faire contre les morts qui rampent au plafond, sur les murs et les planchers
parce que tout ceci aura une fin, on attend depuis le début ses terminaisons, la fin, facilement faim de la cessation d'emploi des temps de verbe
parce que raconter s'arrêtera, le tout-présent de ce qui est à venir se vivra dans le corps entier, le corps unique de la masse harmonieuse
parce que les folies humaines font que le salaud, le bourreau et leurs chiens, les comédiens du quotidien, les sans-colonne, les mascottes de l'enfer arrachent la présence aux innocents
demain, l'éternité c'est bientôt
je me tuerai à vous dire les caractères du type alpha, le mâle qui transpire de ses pores de loup, derrière le rempart de son sourire gras
ramper devant ces possédants revient à donner son âme en pâture aux démons
les ravageurs de nos corps se plongent dans leur mare de semence
rendre les armes devant leurs effigies, se taire
fétiches et gris-gris méritent le feu, les images méritent la crémation
parce que tout ceci aura une fin, on attend depuis le début ses terminaisons, la fin, facilement faim de la cessation d'emploi des temps de verbe
parce que raconter s'arrêtera, le tout-présent de ce qui est à venir se vivra dans le corps entier, le corps unique de la masse harmonieuse
parce que les folies humaines font que le salaud, le bourreau et leurs chiens, les comédiens du quotidien, les sans-colonne, les mascottes de l'enfer arrachent la présence aux innocents
demain, l'éternité c'est bientôt
je me tuerai à vous dire les caractères du type alpha, le mâle qui transpire de ses pores de loup, derrière le rempart de son sourire gras
ramper devant ces possédants revient à donner son âme en pâture aux démons
les ravageurs de nos corps se plongent dans leur mare de semence
rendre les armes devant leurs effigies, se taire
fétiches et gris-gris méritent le feu, les images méritent la crémation
mardi 25 octobre 2011
Concernant la gendarmerie grammaticale
Il y a le bon goût, les Beaux-Arts, les Belles-Lettres d'un côté et le séculier, le vernaculaire de l'autre.
L'idée que le langage courant soit à corriger par un gendarme de la langue française m'horripile, si bien que le blog d'Antoine Robitaille, du Devoir, me cause plus souvent qu'autrement un vertige, faible, dois-je dire.
Dans sa plus récente intervention, qu'on peut voir ICI, il essaie de raisonner l'expression "patente à gosse". Comme l'expression provient de la langue vernaculaire, le langage du quotidien, oral, l’orthographe fixe proposé ici ne trouve pas résonance dans l'idée de l'expression. La patente est un objet qu'on gosse par définition. Patente dans la famille de patenter, gosser, construire, créer de toute pièce, arriver à ses fins par le moyen de l'essaie-erreur. Ce sont mes définitions. Gosser comme on travailler le bois, c'est simple. M. Robitaille va à tâtons dans la langue et propose que le lexème "gosse" du syntagme "patente à gosse" se rapporte soit à couille ou à enfant. Il a probablement oublié que l'on peut dire "tu me gosses" qui, au Québec, joue dans les plates-bandes de l'expression équivalente "tu me tannes". On dirait des expressions des coureurs des bois. Au lieu d'essayer de juger la langue de chez nous, il faudrait accepter son évolution et surtout ses racines.
Ces coureurs des bois, dont beaucoup étaient des jeunes de l'élite anglaise ou française du Vieux-Montréal, qui s'en sont allés dans le Nord afin de fuir les réalités matérielles de la ville (ça, c'est pas moi qui l'invente). Imaginons donc des hommes de lettres qui s'en vont dans les bois, apprennent des langues amérindiennes qui seront la lingua franca entre Anglais et Français. Ces coureurs des bois francophones ont adapté leur langue à leur réalité concrète. Dans l'évolution de la langue, on perçoit parfois des sauts en avant, mais aussi des retours en arrière. Par ceci, je veux parler que le mot "patente" convie à toute sorte d'usages et que gosse n'évoque pas grand chose d'autre que le bois. Pourtant l'expression complète "patente à gosse" est comprise par quasiment tout l'ensemble des locuteurs du Québec et même plus.
Alors pour traduction, je suggèrerais d'abord que ce soit un Anglophone qui la traduise; un principe en traduction veut qu'on traduise d'une autre langue à la sienne. Et que ledit traducteur ait en tête l'idée du bois et du travail, ainsi que de la formule essaie-erreur qu'exige un futur brevet.
Sinon ben traduire, c'est trahir.
L'idée que le langage courant soit à corriger par un gendarme de la langue française m'horripile, si bien que le blog d'Antoine Robitaille, du Devoir, me cause plus souvent qu'autrement un vertige, faible, dois-je dire.
Dans sa plus récente intervention, qu'on peut voir ICI, il essaie de raisonner l'expression "patente à gosse". Comme l'expression provient de la langue vernaculaire, le langage du quotidien, oral, l’orthographe fixe proposé ici ne trouve pas résonance dans l'idée de l'expression. La patente est un objet qu'on gosse par définition. Patente dans la famille de patenter, gosser, construire, créer de toute pièce, arriver à ses fins par le moyen de l'essaie-erreur. Ce sont mes définitions. Gosser comme on travailler le bois, c'est simple. M. Robitaille va à tâtons dans la langue et propose que le lexème "gosse" du syntagme "patente à gosse" se rapporte soit à couille ou à enfant. Il a probablement oublié que l'on peut dire "tu me gosses" qui, au Québec, joue dans les plates-bandes de l'expression équivalente "tu me tannes". On dirait des expressions des coureurs des bois. Au lieu d'essayer de juger la langue de chez nous, il faudrait accepter son évolution et surtout ses racines.
Ces coureurs des bois, dont beaucoup étaient des jeunes de l'élite anglaise ou française du Vieux-Montréal, qui s'en sont allés dans le Nord afin de fuir les réalités matérielles de la ville (ça, c'est pas moi qui l'invente). Imaginons donc des hommes de lettres qui s'en vont dans les bois, apprennent des langues amérindiennes qui seront la lingua franca entre Anglais et Français. Ces coureurs des bois francophones ont adapté leur langue à leur réalité concrète. Dans l'évolution de la langue, on perçoit parfois des sauts en avant, mais aussi des retours en arrière. Par ceci, je veux parler que le mot "patente" convie à toute sorte d'usages et que gosse n'évoque pas grand chose d'autre que le bois. Pourtant l'expression complète "patente à gosse" est comprise par quasiment tout l'ensemble des locuteurs du Québec et même plus.
Alors pour traduction, je suggèrerais d'abord que ce soit un Anglophone qui la traduise; un principe en traduction veut qu'on traduise d'une autre langue à la sienne. Et que ledit traducteur ait en tête l'idée du bois et du travail, ainsi que de la formule essaie-erreur qu'exige un futur brevet.
Sinon ben traduire, c'est trahir.
lundi 24 octobre 2011
Le jour de la rédemption
En attendant l'atome de temps
nous nous perdons dans le reflet
dans la perfection de l'image
des miroirs de la maison
En attendant l'atome de temps
nous nous rejetons comme imparfaits
à force de regarder dans le miroir
où c'est comme à la maison
En attendant l'atome de temps
nous nous fixons dans la maison
dans l'espoir d'y aller définis
par la force du salut
En attendant l'atome de temps
nous nous risquons à croire
en ce reflet de perfection
en cette image divine
L'atome de temps fera tout tourner
le passé imparfait disparaitra
dans le vide de l'éternité
nous nous perdons dans le reflet
dans la perfection de l'image
des miroirs de la maison
En attendant l'atome de temps
nous nous rejetons comme imparfaits
à force de regarder dans le miroir
où c'est comme à la maison
En attendant l'atome de temps
nous nous fixons dans la maison
dans l'espoir d'y aller définis
par la force du salut
En attendant l'atome de temps
nous nous risquons à croire
en ce reflet de perfection
en cette image divine
L'atome de temps fera tout tourner
le passé imparfait disparaitra
dans le vide de l'éternité
lundi 17 octobre 2011
À huit, CLOSE!
À huit, CLOSE!
les granges propres
pleines de couteaux
bouches ouvertes et
amères sont à manger
tout crus les steaks
vieillis et brunis
les sourires rouges
le vin coule ailleurs
icitte on mange
d'la viande juste
de la viande le mal
dans le corps les déserts
l'eau de pluie aux mains
les granges propres
pleines de couteaux
bouches ouvertes et
amères sont à manger
tout crus les steaks
vieillis et brunis
les sourires rouges
le vin coule ailleurs
icitte on mange
d'la viande juste
de la viande le mal
dans le corps les déserts
l'eau de pluie aux mains
dimanche 9 octobre 2011
Actions de grâce
Le courage et l'espérance
sont à la fois rythme et frénésie
par-delà les frontières,
regardons
montagnes et fleuves agités
Les lendemains-réveils
et les hiers-ténèbres
touchent les coeurs assoiffés
Jamais de ma vie
n'aura plus valu la peine
que de crier au secours
Je repose au sein de la protection éternelle.
sont à la fois rythme et frénésie
par-delà les frontières,
regardons
montagnes et fleuves agités
Les lendemains-réveils
et les hiers-ténèbres
touchent les coeurs assoiffés
Jamais de ma vie
n'aura plus valu la peine
que de crier au secours
Je repose au sein de la protection éternelle.
mercredi 10 août 2011
jeudi 5 mai 2011
la suite
Claude n’était pas très beau, il portait des fonds-de-bouteille. Alain, son grand frère, portait une chevelure longue et rousse. D’un ridicule arboré, cet homme avait 28 ans.
C’est tout ce dont je me rappelle. Mais Claude, lui me trotte en tête depuis des années. Il ne parlait pas bien, aimait les Mighty Morphing Power Rangers, avait un plus jeune frère, m’avait présenté son ami Junior, dont le prénom réel ressemblait à Réginald ou autre –ald qui collerait plutôt à un homme dans le flétrissement de l’âge ou à un noir.
Voilà ! Un narrateur discriminatoire, vous dites. Ou pire encore, un auteur qui se permet une dose de racisme au nom d’un supposé détachement de son narrateur. Ce que j’écris je le pense et je le vis. J’ai deux amis noirs. Enfin, l’un est brun assez beau brun et l’autre est plus foncé, du genre brun chocolat appétissant. Justification du choix adjectival par deux remarques : 1. « Appétissant parce que ce dernier est plutôt enrobé. » et 2. « C’est fou comment les noirs portent bien un surplus de poids. ».
Et qui vous dit que je ne sois pas noir ? Une p’tite shot de mélamine supplémentaire et je le serais ! C’est pas une question de peau, c’est une question d’héritage culturel et spirituel. Faut-il que je me répande davantage en explications?
Claude portait un nom romain de type grandiose, Claudius le genre
C’est tout ce dont je me rappelle. Mais Claude, lui me trotte en tête depuis des années. Il ne parlait pas bien, aimait les Mighty Morphing Power Rangers, avait un plus jeune frère, m’avait présenté son ami Junior, dont le prénom réel ressemblait à Réginald ou autre –ald qui collerait plutôt à un homme dans le flétrissement de l’âge ou à un noir.
Voilà ! Un narrateur discriminatoire, vous dites. Ou pire encore, un auteur qui se permet une dose de racisme au nom d’un supposé détachement de son narrateur. Ce que j’écris je le pense et je le vis. J’ai deux amis noirs. Enfin, l’un est brun assez beau brun et l’autre est plus foncé, du genre brun chocolat appétissant. Justification du choix adjectival par deux remarques : 1. « Appétissant parce que ce dernier est plutôt enrobé. » et 2. « C’est fou comment les noirs portent bien un surplus de poids. ».
Et qui vous dit que je ne sois pas noir ? Une p’tite shot de mélamine supplémentaire et je le serais ! C’est pas une question de peau, c’est une question d’héritage culturel et spirituel. Faut-il que je me répande davantage en explications?
Claude portait un nom romain de type grandiose, Claudius le genre
mardi 3 mai 2011
Mon travail du matin....
Frère Côme St-Germain. Quand j’y entrais, c’était comme voir dehors.
Mes yeux de lynx, ma mère disait.
Architecte, mathématicien, historien. À défaut de pouvoir représenter des maisons où la physique quantique serait maîtresse et le savoir absolu, je me concentre sur les idées diffuses.
La population estrienne du lynx avait dramatiquement chuté jusqu’à faire prétendre les experts qu’elle avait disparu. Quand j’y suis déménagé, le loup-tigre a subitement réapparu.
Je vois au travers des murs, c’est ma coquetterie.
Après un show de trois défunts groupes, les gars de Farsighted sont venu chez moi ; ma mère était absente.
Oui, la mère peut être absente aussi.
Myope, je vois par-delà les murs. J’ai toujours cru que mal voir jusqu’au secondaire m’avait permis de voir autrement. Des visions plein la vue, par moment.
Sinon, vous pourriez dire.
Whao les moteurs ! Henry James nous a interdit d’utiliser un narrateur fou ou épris de crises de folie. Laissez-moi continuer
Mes yeux de lynx, ma mère disait.
Architecte, mathématicien, historien. À défaut de pouvoir représenter des maisons où la physique quantique serait maîtresse et le savoir absolu, je me concentre sur les idées diffuses.
La population estrienne du lynx avait dramatiquement chuté jusqu’à faire prétendre les experts qu’elle avait disparu. Quand j’y suis déménagé, le loup-tigre a subitement réapparu.
Je vois au travers des murs, c’est ma coquetterie.
Après un show de trois défunts groupes, les gars de Farsighted sont venu chez moi ; ma mère était absente.
Oui, la mère peut être absente aussi.
Myope, je vois par-delà les murs. J’ai toujours cru que mal voir jusqu’au secondaire m’avait permis de voir autrement. Des visions plein la vue, par moment.
Sinon, vous pourriez dire.
Whao les moteurs ! Henry James nous a interdit d’utiliser un narrateur fou ou épris de crises de folie. Laissez-moi continuer
lundi 2 mai 2011
mardi 5 avril 2011
lundi 7 mars 2011
Nos âmes demain
Les yeux noirs de monde
et le sang des innocents
L'écorce des âmes fondra
et nos noeuds aussi
L'éternité léviathan
dévorera le temps
Éons de mémoires
les trous et le tout
de l'histoire
Les écluses des cieux s'ouvriront
pour déverser les écumes arc-en-ciel
Tous, mariniers de présent, nous
vivrons, un futur aplani, perpétuel
ou
un passé houleux, continuel.
et le sang des innocents
L'écorce des âmes fondra
et nos noeuds aussi
L'éternité léviathan
dévorera le temps
Éons de mémoires
les trous et le tout
de l'histoire
Les écluses des cieux s'ouvriront
pour déverser les écumes arc-en-ciel
Tous, mariniers de présent, nous
vivrons, un futur aplani, perpétuel
ou
un passé houleux, continuel.
lundi 6 décembre 2010
Viol, mise en abîme et Globoréalités
The aide said that guys like me were "in what we call the reality-based community," which he defined as people who "believe that solutions emerge from your judicious study of discernible reality." I nodded and murmured something about enlightenment principles and empiricism. He cut me off. "That's not the way the world really works anymore," he continued. "We're an empire now, and when we act, we create our own reality. And while you're studying that reality -- judiciously, as you will -- we'll act again, creating other new realities, which you can study too, and that's how things will sort out. We're history's actors . . . and you, all of you, will be left to just study what we do."
C'est ce qu'écrit Ron Suskind (pas de lien avec Patrick) dans le NYTimes en 2004. C'est une citation qui démontre l'horrible machiavélisme qui fait avancer le plus grand empire que le monde ait jamais connu.
Maintenant, vous avez entendu parlé du présumé viol commis par Assenge, le fondateur de Wikileaks. Tant et aussi longtemps qu'il n'y a pas de procès impartial, la pensée qu'il soit innocent m'est naturelle. D'abord parce que je crois en une justice qui doit prouver la culpabilité de l'accusé et on pas en une justice qui se réclame d'un juste Balancier en prenant pour acquises et vraies les accusations sur un innocent possible. La preuve que ce type de "justice" est nulle est le relâchement de 130 détenus en attente pour la peine de mort contre les 1233 exécutés depuis 1976 aux États-Unis. Sans compter les détenus qui ne sont pas dans les couloirs de la mort, ceux qui ont été exécutés sans réel procès (j'entends faux-procès devant jury éblouis par un beau-parleur et autres).
Jusqu'ici je n'ai pas encore avancé mon point: Et si Assenge était la cible d'une campagne de salissage? Ce n'est pas Roman Polanski, un artisse sans grande portée internationale, qui avait déjà avoué son geste en donnant 500 000 balles à sa victime. C'est Assenge, un homme à grande vision qui permet à des milliers de personnes de savoir ce qui se trame dans les coulisses de la politique et de la diplomatie. Parfois, c'est banal comme ici ou là. Parfois, c'est grave comme pour les diplomates américains dans le moment présent.
Le problème, c'est que nous, citoyens, sommes trop souvent tombés dans l'aveuglement que la soi-disant démocratie soit acquise à cause de l'état de droit dans lequel nous vivons. Le cas Wikileaks-Assenge prouverait le contraire si d'un côté des révélations choquantes sur les libertés de tous et chacun étaient évoquées comme nuisibles, tel que Nixon et son cabinet le clamait au tournant des années 60-70. De l'autre côté si Assenge en venait à être innocenté, le ou les maitres d'oeuvres de la rumeur pourrait avoir largué une bombe sur notre conception de la liberté. Ma liberté s'arrête là où celle de l'autre commence, mais de là à salir la réputation de quelqu'un pour invalider la source d'informations cruellement engageantes pour l'Empire? C'est simple. Assenge n'a fait que relayer de l'information qui, sans lui être destinée, ne lui est pas interdite. L'accès l'est, mais pas la lecture. Le Watergate, le Sarkogate, le Clintongate... comment ç'a débuté? Avec des gens qui poussaient l'information au su et à la vue de tous.
Voilà.
Assenge. T'es mieux d'être innocent ou d'avoir le repentir facile, mon s'il-vous-plait.
jeudi 2 décembre 2010
Page blanche.
Stupide. Somnambule. Stupide. Séditieux. Pouvoir. Pornographique. Pouvoir. Portail. Profane. Stupide. Endémique. Somnambulique. Pourvoyeur. Fourvoyeur. Escogriffeur. Enfourneur. Camaïeux. Émasculateur. Stupide. Terroriste. Faux-colon. Cancer. Rutilant. Roitelet. Infernal. Stupide. Rouge. Interminable. Fini. Profiteur. Stupide. Acteur. Spectateur. Orateur. Dictateur. Stupide. Croque-mort. Croque-vivant. Croque-possible. Monde parallèles. Histoires orales. Négation stupide. Ignorance terrible. Rédempteur absent. Image de l’image de l’image du sépulcre blanchi du christianisme reproduit. L’indigène abruti par la stupidité des scripteurs indécents. Les dieux ont quitté les villages où rois et reines perdent statut et humanité à 299 792 458 m/s
Moins.
Moins.
Rien que moins.
Rien de plus que le rien de la cruauté en action.
Continent d’une noirceur, d’une incapacité acquise aux couleurs diverses, teintes subversives, acclimatées à l’épais mur chaud qu’on enfonce à coup de machette dans la chair des déserts, des mers, des forêts, des neiges éternelles accolées aux coudes des géants, des soufies, des ancêtres mongols, des peuls grecs, des logiques cosmogoniques oubliées, des légendes, des ors, des temples, pyramides où tempes scarifiées trempent dans la libéralisatrice connaissance des sagesses de Mâdian, de Luxor, de Tombouctou au Zimbabwe mystique croulant de paupérisation tragique. Héros de tout temps, chagrin homérique au talon fragile, peuples réfractaires aux impositions mathématiques. Le compte y est.
L’ouvrage du temps, oppresseur béni aux outres un jour crevées
Moins.
Moins.
Rien que moins.
Rien de plus que le rien de la cruauté en action.
Continent d’une noirceur, d’une incapacité acquise aux couleurs diverses, teintes subversives, acclimatées à l’épais mur chaud qu’on enfonce à coup de machette dans la chair des déserts, des mers, des forêts, des neiges éternelles accolées aux coudes des géants, des soufies, des ancêtres mongols, des peuls grecs, des logiques cosmogoniques oubliées, des légendes, des ors, des temples, pyramides où tempes scarifiées trempent dans la libéralisatrice connaissance des sagesses de Mâdian, de Luxor, de Tombouctou au Zimbabwe mystique croulant de paupérisation tragique. Héros de tout temps, chagrin homérique au talon fragile, peuples réfractaires aux impositions mathématiques. Le compte y est.
L’ouvrage du temps, oppresseur béni aux outres un jour crevées
mardi 23 novembre 2010
VOLCANOES under WINTER
OFF.
Tous, nous commençons en mode obscur
ON.
Du mal à comprendre
OFF.
Dans le noir. Addition des lumières absentes.
ON. Sous les néons.
Imperfections sous les masques
OFF.
Les masses rocheuses d'où sortent les ténèbres.
ON. Des volcans
Le feu des eaux vives, l'hiver des temps
Le printemps à l'avenir et les magmas endurcis
La bouche d'un volcan en vient à exploser
Le passage d'une époque et ses rêves
Les empires-menteurs effondrés
Refonte sur refonte sur refonte
Les neiges éternelles se reforment, non par le froid
mais par les douleurs perpétuelles de l'enfantement
Mort hivernale du Fils de l'homme
donnant une vie
Foule des possédés par le fil invisible des offres discourues
Tous, nous commençons en mode obscur
ON.
Du mal à comprendre
OFF.
Dans le noir. Addition des lumières absentes.
ON. Sous les néons.
Imperfections sous les masques
OFF.
Les masses rocheuses d'où sortent les ténèbres.
ON. Des volcans
Le feu des eaux vives, l'hiver des temps
Le printemps à l'avenir et les magmas endurcis
La bouche d'un volcan en vient à exploser
Le passage d'une époque et ses rêves
Les empires-menteurs effondrés
Refonte sur refonte sur refonte
Les neiges éternelles se reforment, non par le froid
mais par les douleurs perpétuelles de l'enfantement
Mort hivernale du Fils de l'homme
donnant une vie
Foule des possédés par le fil invisible des offres discourues
mardi 16 novembre 2010
Naïveté démocratique
Daniel Pennac aborde dans "Comme un roman" les non-règles de la lecture. En ce sens que le lecteur peut se permettre de lire ou non, de lire ce qu'il veut. Lire n'est pas un acte à règlementer.
Seulement, il existe un lecteur lisant en oblique, passant par-dessus des détails importants. Il régurgitera le contenu librement assimilé pour s'exprimer sur un point comme s'il avait un portrait juste de la réalité.
Dans le cas d'Omar Khadr, il y a une position absolument choquante selon laquelle Khadr a plaidé coupable avec raison, i.e. Khadr était vraiment reconnu coupable, hors de tout doute.
Voici, la vérité pleine est la suivante: il n'y a aucune preuve que Khadr ait tué qui que ce soit. Ce n'est qu'un soupçon et une liberté bafoué qui ont permis d'emprisonné un jeune homme, premier enfant-soldat à être emprisonné depuis 1945. Le gouvernement du Canada finance la réinsertion sociale d'enfants-soldats africains et sud-américains, mais pas ses citoyens. Guantanamo est un lieu de violation des droits humains. Le conservatisme politique permet ce type de pratique malgré toutes les conventions signées par les pays-membres du G7(8)(9)(20).
Seulement, il existe un lecteur lisant en oblique, passant par-dessus des détails importants. Il régurgitera le contenu librement assimilé pour s'exprimer sur un point comme s'il avait un portrait juste de la réalité.
Dans le cas d'Omar Khadr, il y a une position absolument choquante selon laquelle Khadr a plaidé coupable avec raison, i.e. Khadr était vraiment reconnu coupable, hors de tout doute.
Voici, la vérité pleine est la suivante: il n'y a aucune preuve que Khadr ait tué qui que ce soit. Ce n'est qu'un soupçon et une liberté bafoué qui ont permis d'emprisonné un jeune homme, premier enfant-soldat à être emprisonné depuis 1945. Le gouvernement du Canada finance la réinsertion sociale d'enfants-soldats africains et sud-américains, mais pas ses citoyens. Guantanamo est un lieu de violation des droits humains. Le conservatisme politique permet ce type de pratique malgré toutes les conventions signées par les pays-membres du G7(8)(9)(20).
jeudi 11 novembre 2010
J'avais oublié
Il écrivait:
THéRéBINTHE
Un goût d'absinthe dans les pensées
Un vers
Un autre
un autre verre.
Liquide verdâtre sur carré de sucre
Pour le Plaisir, le coeur réclame
Parfois le geste de commémorer
le geste du poète
LES POÈTES SOMBRENT
DANS LES PRÉCIPICES
DE L'ENNUI GASTRIQUE
DES FUMÉES DE L'ESCLAVAGISTE OPIUM
Le copieur, celui qui fait taire les folies
Avec ma presse italienne versant
sur carré de sucre mon café aussi inique
L'opium a fait la guerre
Le café fait taire le cafetier, mais pas son ventre
Le pavotier calme le sien avec le fruit de ses mains
Art for art' sake is bullshit.
THéRéBINTHE
Un goût d'absinthe dans les pensées
Un vers
Un autre
un autre verre.
Liquide verdâtre sur carré de sucre
Pour le Plaisir, le coeur réclame
Parfois le geste de commémorer
le geste du poète
LES POÈTES SOMBRENT
DANS LES PRÉCIPICES
DE L'ENNUI GASTRIQUE
DES FUMÉES DE L'ESCLAVAGISTE OPIUM
Le copieur, celui qui fait taire les folies
Avec ma presse italienne versant
sur carré de sucre mon café aussi inique
L'opium a fait la guerre
Le café fait taire le cafetier, mais pas son ventre
Le pavotier calme le sien avec le fruit de ses mains
Art for art' sake is bullshit.
mercredi 3 novembre 2010
L'heure.
Cric crac
L'heure avance
Tic tac
La page chrysalide
Rien
Toc toc
Toujours rien
Les mots sont là
L'enveloppe se fend
La page se remplit
L'heure avance
Tic tac
La page chrysalide
Rien
Toc toc
Toujours rien
Les mots sont là
L'enveloppe se fend
La page se remplit
mercredi 27 octobre 2010
Douleur d'entendement
Il se pencha sur moi,
dans un geste de promesse
je tendis l'oreille
pour un chuchotement planifié
Il mordit le lobe de mon oreille droite,
je croyais: il dira
des secrets
Arrêt.
Je ne m'attendais à ce qu'il sévisse,
ainsi un sens aigu s'est développé
bon substitut, la douleur expire ça
jamais permis par l'entendement.
dans un geste de promesse
je tendis l'oreille
pour un chuchotement planifié
Il mordit le lobe de mon oreille droite,
je croyais: il dira
des secrets
Arrêt.
Je ne m'attendais à ce qu'il sévisse,
ainsi un sens aigu s'est développé
bon substitut, la douleur expire ça
jamais permis par l'entendement.
mardi 19 octobre 2010
Les paroles restent.
La mer globale se déchaine.
Par bateau, des nègres meurent.
Par bateau, des nègres d'Haïti meurent.
Par bateau, ils meurent.
Ici, des nègres sont bafoués.
Des nègres historiques
gardés dans les éprouvettes d'ambre du froid de novembre.
Âmes du mois de novembre,
prisonniers d'antichambres de l'asphyxie.
Semble-t-il, revenir à septembre n'est que fiction.
Liberté! Liberté ne restant que fixation.
Le seul mot nègre mérite la transfixion.
CHIR. "Technique d'amputation consistant à transpercer les tissus mous en allant aussi près de l'os que possible et à les sectionner ensuite en partant de la profondeur vers la surface"
Par bateau, des nègres meurent.
Par bateau, des nègres d'Haïti meurent.
Par bateau, ils meurent.
Ici, des nègres sont bafoués.
Des nègres historiques
gardés dans les éprouvettes d'ambre du froid de novembre.
Âmes du mois de novembre,
prisonniers d'antichambres de l'asphyxie.
Semble-t-il, revenir à septembre n'est que fiction.
Liberté! Liberté ne restant que fixation.
Le seul mot nègre mérite la transfixion.
CHIR. "Technique d'amputation consistant à transpercer les tissus mous en allant aussi près de l'os que possible et à les sectionner ensuite en partant de la profondeur vers la surface"
mercredi 13 octobre 2010
À la Pink Floyd.
Aurores décibels, petits rebelles
careful with that axe Eugene
Lave ment, fléchi le genou devant la musique envoûtante
Tourne toi-même. Tourne tournons. Chauffe à l'endroit même, là à Pompéii,
sorte de Sodome des temps mémoriaux.
Lieu du télescopage du Flower Power.
careful with that axe Eugene
Lave ment, fléchi le genou devant la musique envoûtante
Tourne toi-même. Tourne tournons. Chauffe à l'endroit même, là à Pompéii,
sorte de Sodome des temps mémoriaux.
Lieu du télescopage du Flower Power.
samedi 9 octobre 2010
Communication vide.
Le chic sonore des coquillages scellés des vases communicants à l'argile craqué.
L'esprit contrit du maquillage manqué à base d'huile de pelican, le coeur saigné.
Languir d'après les titanesques absences;
lenteurs de l'abcès crevé d'ici longtemps.
Temps de guerre, temps de fortune.
Attentats sévères, guerre importune.
Voilà, tout est dit, rien n'est vraiment garanti.
Sur le pélican au Moyen-Âge
L'esprit contrit du maquillage manqué à base d'huile de pelican, le coeur saigné.
Languir d'après les titanesques absences;
lenteurs de l'abcès crevé d'ici longtemps.
Temps de guerre, temps de fortune.
Attentats sévères, guerre importune.
Voilà, tout est dit, rien n'est vraiment garanti.
Sur le pélican au Moyen-Âge
vendredi 1 octobre 2010
Action de grâces
Pourquoi agir ainsi, me direz-vous?
Pour remercier.
La vie chrétienne n'est pas la caricature catholique
qu'envisage Malajube
"On loue et on vend nos esprits
On voudrait vivre à l'infini
Nos lèvres ne se sèvrent de sang noir"
Mon esprit m'appartient.
"Premiers
Dieu crée ciel et terre
terre vide solitude
noir au-dessus des fonds
souffle de dieu
mouvements au-dessus des eaux"
Je ne crois en rien à l'infini dans l'univers.
Je crois au fini. à la finalité de toute chose matérielle.
L'éternité, c'est autre chose.
On peut y voir un entier l'espace-temps compris entre 0 et 1
Une courbe qui ne touche jamais l'axe des X
La tension de vivre sans jamais mourir,
sans jamais croire
sans jamais voir
sans jamais comprendre la mort.
L'homme veut vivre à l'infini.
Tout.
Se complaire dans les déplaisirs de l'hédonisme.
Et si culte de joie n'était que la perversion d'une perfection?
Pour remercier.
La vie chrétienne n'est pas la caricature catholique
qu'envisage Malajube
"On loue et on vend nos esprits
On voudrait vivre à l'infini
Nos lèvres ne se sèvrent de sang noir"
Mon esprit m'appartient.
"Premiers
Dieu crée ciel et terre
terre vide solitude
noir au-dessus des fonds
souffle de dieu
mouvements au-dessus des eaux"
Je ne crois en rien à l'infini dans l'univers.
Je crois au fini. à la finalité de toute chose matérielle.
L'éternité, c'est autre chose.
On peut y voir un entier l'espace-temps compris entre 0 et 1
Une courbe qui ne touche jamais l'axe des X
La tension de vivre sans jamais mourir,
sans jamais croire
sans jamais voir
sans jamais comprendre la mort.
L'homme veut vivre à l'infini.
Tout.
Se complaire dans les déplaisirs de l'hédonisme.
Et si culte de joie n'était que la perversion d'une perfection?
jeudi 30 septembre 2010
La maladie
Retourner en arrière ou figer sa vie dans une jeunesse éternelle. Aller de l'avant et affronter d'un pas décidé la décadence du génome humain.
Inspiration, expiration.
Dégaine de l'arme. Espoir et joie à la barre des accusés.
La défense des hommes se trouve affaiblies par l'inaccessible excuse
de la grâce
Et toutes ces attaques pour écorcher
mes meilleurs jours
Voyez mon monde aux milles couleurs
un monochrome de blancheur maculée
Si je ne cite le rouge, le bleu, le jaune et le vert,
c'est que tout a le même reflet
espérance.
Inspiration, expiration.
Dégaine de l'arme. Espoir et joie à la barre des accusés.
La défense des hommes se trouve affaiblies par l'inaccessible excuse
de la grâce
Et toutes ces attaques pour écorcher
mes meilleurs jours
Voyez mon monde aux milles couleurs
un monochrome de blancheur maculée
Si je ne cite le rouge, le bleu, le jaune et le vert,
c'est que tout a le même reflet
espérance.
mercredi 29 septembre 2010
Se méprendre
Iotas, iota
la moitié encore
précantrien , glossirationner
courtimaugréer, octahédronner
précambrion, ambreton
zoostasie, rougegorgotton
épisalée, lycanthrophagie
anthropardon, amourincondoléance
la moitié encore
précantrien , glossirationner
courtimaugréer, octahédronner
précambrion, ambreton
zoostasie, rougegorgotton
épisalée, lycanthrophagie
anthropardon, amourincondoléance
mardi 28 septembre 2010
Extrait.
Parfois mon père me parle et son cœur se tait. C’est sa haine qui l’anime. Son passé et ses frustrations qui crient la douleur qui le ronge et le font souffrir.
Parfois on parle pour ne rien dire. C’est normal. Tout ces mots qui n’ont d’autres sens que d’orienter la conversation, mais quand cela remplace la chair de ce qui est important, le sens se perd et l’ennemi de nos âmes gagne.
Par définition, le silence est une absence de bruit, d'agitation. Mais c’est surtout une question de perception. Quiconque vit se rend sourd à certains bruits, ou paroles.
Exemple. Ce machiniste dans une usine en vient à ne plus entendre la brutalité de sa presse. Ou encore, ce gardien de camp de guerre en vient à défendre les procédures inhumaines dont on afflige les prisonniers. Les temps modernes nous pousse à traiter l’humanité comme on maltraite le monde matériel.
Parfois on parle pour ne rien dire. C’est normal. Tout ces mots qui n’ont d’autres sens que d’orienter la conversation, mais quand cela remplace la chair de ce qui est important, le sens se perd et l’ennemi de nos âmes gagne.
Par définition, le silence est une absence de bruit, d'agitation. Mais c’est surtout une question de perception. Quiconque vit se rend sourd à certains bruits, ou paroles.
Exemple. Ce machiniste dans une usine en vient à ne plus entendre la brutalité de sa presse. Ou encore, ce gardien de camp de guerre en vient à défendre les procédures inhumaines dont on afflige les prisonniers. Les temps modernes nous pousse à traiter l’humanité comme on maltraite le monde matériel.
lundi 27 septembre 2010
33 1 ⁄3 tours.
Un vinyle qui couine une vieille symphonie,
Des ongles, des crocs, des griffes,
Ces mêmes rayons qui ont tué Marie,
Pas la mère de celui qui apparait sur le Suaire
L'autre.
Le tiers, c'est la pratique de vendredi,
Je n'ai fait qu'un tour et déjà je me sens fatigué,
d'aller à l'hôpital.
Reste à voir ce qui se passe après ces rotations,
je crois que la musique continue.
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